Plateforme : PlayStation, PC
Genre : RPG
Dates de sortie :
– Japon : 31 janvier 1997
– Amérique : 31 août 1997
– Europe : 14 novembre 1997
Principaux concepteurs :
– Production : Hironobu Sakaguchi
– Réalisation : Yoshinori Kitase
– Programmation : Ken Narita
– Design des personnages : Tetsuya Nomura
– Direction artistique : Yûsuke Naora
– Scénario : Kazushige Nojima, Yoshinori Kitase
– Histoire originale : Hironobu Sakaguchi, Tetsuya Nomura
– Musique : Nobuo Uematsu
La corporation Shinra, une société tellement puissante qu’elle dirige le monde à elle toute seule, exploite depuis quelques années l’énergie Mako, la force qui constitue la planète. Mais un groupe écologiste nommé AVALANCHE veut sensibiliser la population sur un problème : l’énergie Mako est indispensable à la survie de la planète. Quand la Shinra aura exploité toute la Mako, la planète mourra et entraînera tout le monde dans les ténèbres. C’est à coup d’attentats dans les réacteurs Mako de la mégapole Midgar qu’AVALANCHE fait entendre sa voix. Cloud Strife, un jeune mercenaire qui dit avoir fait partie de l’unité d’élite de la Shinra, le SOLDAT, vient tout juste de rejoindre le groupe. Cependant, des événements ayant eu lieu cinq ans auparavant vont commencer à avoir de graves répercussions sur l’avenir de la planète.
C’est le Final Fantasy le plus connu. Premier épisode à avoir vu le jour sur PlayStation, il est également le premier à avoir foulé le sol européen. A grand renfort de graphismes époustouflants pour son époque, de personnages mémorables grâce au design de Tetsuya Nomura, de séquences devenues cultes et d’une bande son de haute volée, Final Fantasy VII n’a pas eu de mal à s’imposer comme une référence. Il s’agit encore aujourd’hui de l’épisode le plus vendu de la série, avec près de 10 millions d’exemplaires écoulés. On considère également souvent que FFVII est le jeu qui a ouvert le genre RPG au grand public, en mettant un point d’honneur à la facilité d’accès et à une surenchère d’éléments impressionnants. Depuis lors, les standards imposés par cet opus sont ceux qui constituent la saga : une bonne claque, sinon rien.
Si les décors sont en 2D fixe avec quelques éléments en 3D, les combats sont, pour la première fois dans la série, entièrement en 3D et fourmillent d’effets visuels encore jamais vus auparavant. Les invocations, en particulier, font l’objet de scènes entières à la mise en scène quasi-cinématique. Parallèlement à l’intrigue principale, Final Fantasy VII propose une multitude de mini jeux, notamment accessibles dans le gigantesque complexe Gold Saucer : course à moto, descente de montagne en snowboard, bataille de sous-marins…
La version européenne de Final Fantasy VII proposait quelques ajouts par rapport à la version japonaise, notamment les fameuses Armes Emeraude et Rubis (des ajouts que les Japonais ont retrouvé dans une nouvelle version nommée « International », sortie le 2 octobre 1997). Les joueurs français se souviennent aussi sans doute de la traduction du jeu, devenue célèbre de part sa médiocrité (un détail qui a, heureusement, changé dès l’épisode suivant). La popularité de FFVII est telle qu’en 2003, Square Enix a décidé de lancer un projet pour remettre l’aventure au goût du jour. Outre le célèbre film Advent Children, qui raconte l’histoire de Cloud deux ans après la fin du jeu, on trouve un simili FPS sur PlayStation 2 (Dirge of Cerberus), un Action RPG sur PSP (Crisis Core) et un jeu en réseau sur téléphone portable (Before Crisis). L’occasion pour les fans de la première heure de retrouver leurs héros favoris.