Gran Pulse – Final Fantasy XIII

Une terre gigantesque et immémoriale qui porte le nom de son créateur, le dieu Pulse.

C’est en fendant le chaos que le dieu Pulse donna naissance au monde. Il créa de nombreux fal’Cie, à qui il confia pour Tâche non seulement d’étendre sa création à l’infini, mais aussi de l’explorer et de la fouiller sans relâche pour découvrir la porte vers le monde invisible. Lors des premiers âges du monde, les fal’Cie transformèrent de nombreux humains en l’Cie pour accomplir la mission divine de Pulse. Mais les humains vouaient un culte si fervent à ce dernier qu’ils acceptaient volontiers de se sacrifier pour lui. Ils décidèrent même de donner son nom au sol qu’ils foulaient : c’était désormais Gran Pulse, la terre du grand dieu Pulse. Malgré cette dévotion, Pulse les abandonna, laissant à ses fal’Cie le soin de poursuivre leurs recherches.
Parallèlement à l’exploration incessante des fal’Cie, l’humanité prospéra au point d’atteindre un niveau de technologie très élevé. Paddra, à l’extrémité sud des monts Yaschas, devint l’une des villes les plus imposantes et les plus peuplées de Pulse. A cette époque, les différents nids de civilisation vivaient tous en paix, unis contre la menace posée par Cocoon.

Les Arches

En prévision de la découverte du portail vers le monde invisible, les fal’Cie ont créé les « Arches ». Ces immenses installations, conçues bien avant la fondation même de Cocoon, abritent des armes vivantes qui, le moment venu, seraient déployées pour combattre les dangers supposés de l’au-delà. Ces structures complexes se composent notamment de salles immenses, de puits insondables et de tunnels ferroviaires.

Au moment de la fondation de Cocoon, certaines de ces Arches ont été déplacées depuis le sol de Gran Pulse jusque dans les fondations du cocon, mais les habitants ignorent totalement leur existence : l’une d’elles se trouve même en plein cœur d’Eden, la capitale. Leur emplacement est tenu secret par les fal’Cie du Sanctum, qui y envoient désormais leurs l’Cie pour parfaire leur entraînement.

Les armées unifiées de Pulse finirent par lancer l’assaut contre Cocoon lors d’un conflit nommé la Guerre de Transgression, mais ils durent faire face à la riposte extrêmement puissante des fal’Cie du monde suspendu. Les guerriers de Pulse crurent pourtant la victoire à leur portée quand deux jeunes femmes venues du village d’Oerba furent désignées par le fal’Cie Anima pour se changer en Ragnarok, un monstre colossal capable d’aller détruire Orphan, fal’Cie essentiel de Cocoon. Il prit bel et bien son envol, parvenant même à endommager gravement la carapace de l’ennemi. C’était sans compter sur l’intervention de la déesse Etro. Eprise de compassion pour les hommes, elle coupa Ragnarok dans son élan et emprisonna dans le cristal les deux femmes qui lui avaient donné vie. Tous retombèrent à la surface de Pulse, marquant la victoire de Cocoon.

Le déclin de la civilisation

Après cette cinglante défaite, les cités pulsiennes sombrèrent chacune dans le chaos, amorçant le déclin de la civilisation terrestre. Les armées autrefois unifiées se déclarèrent la guerre. Les fal’Cie de Pulse, de leur côté, continuaient à changer de nombreux humains en l’Cie. Mais les Tâches qu’ils leur donnaient étaient incompréhensibles. Tous ceux qui avaient le malheur de s’en voir confier une étaient fatalement incapables de l’accomplir. Ils se transformaient finalement en Cie’th, menaçant plus encore l’humanité. Insensés, les fal’Cie cherchaient à accomplir par tous les moyens la volonté de leur créateur, sans qu’aucun d’entre eux ne se soucie de l’équilibre des sociétés humaines.


Dans la région de Yaschas, les ruines de la ville de Paddra.

Les unes après les autres, les cités furent envahies par un nombre croissant de Cie’th, jusqu’à ce qu’ils déciment toute trace de vie encore saine sur Pulse. Paddra fut la dernière cité à tomber sous leurs assauts. Gran Pulse était redevenu une terre vierge, peuplée uniquement de monstres insatiables et de fal’Cie indifférents qui, sans relâche, exploraient les moindres recoins du monde.