Format : DVD, UMD vidéo, Blu-ray
Genre : action
Dates de sortie :
– Japon : 14 septembre 2005
– Amérique : 25 avril 2006
– Europe : 7 juin 2006
Principaux concepteurs :
– Réalisation : Tetsuya Nomura, Takeshi Nozue
– Scénario : Kazushige Nojima
– Direction artistique : Yûsuke Naora
– Musique : Nobuo Uematsu, Tsuyoshi Sekito, Kenichirô Fukui, Keiji Kawamori
– Design des machines et des monstres : Takayuki Takeya
– Production : Yoshinori Kitase, Shinji Hashimoto
Deux ans après le jour fatidique où la rivière de la vie a détruit le météore et où Cloud et ses amis ont anéanti Sephiroth, le calme est revenu un peu partout. Autour d’une Midgar en ruines, une nouvelle ville nommée Edge prospère. Cependant, depuis peu de temps, une maladie se répand chez les enfants et se manifeste sous la forme de géostigmates sur la peau. Même s’il a pris en charge la fille adoptive de Barret, Marlène, et un garçon du nom de Denzel, Cloud n’arrive pas à se remettre de la disparition d’Aerith et passe son temps sur sa moto à livrer des colis en laissant Tifa seule avec les deux enfants. Cependant, l’épidémie de géostigmates annonce une menace bien plus terrible. Alors que les ex-Turks explorent le cratère nord en enquêtant sur les répercussions des agissements de Sephiroth, ils sont attaqués par un groupe de trois jeunes gens dont le but avoué, comme ils ne cessent de le répéter, n’est autre que de retrouver leur mère. Mais de qui s’agit-il ?
Au départ, Final Fantasy VII Advent Children n’était qu’un simple exercice pour les programmeurs de la branche cinématiques de Square Enix, une démo technique réalisée sur le thème du jeu mythique. Mais lorsque Yoshinori Kitase, le nouveau pape de la saga, a réalisé tout le potentiel d’une telle création, il a fait appel à Tetsuya Nomura qui a pris les choses en main. De fil en aiguille, ce qui n’était au départ d’une « grosse cinématique » de 10, 20 minutes s’est transformé en « contenu visuel » (sic) scénarisé par Kazushige Nojima. Les mois passent et la durée totale s’allonge : finalement, à sa sortie japonaise en septembre 2005, Advent Children est devenu un vrai film totalisant 1 heure 40. Ce crescendo n’a rien de secret. Ce sont les fans, enchantés dès l’annonce du film en septembre 2003, qui ont manifesté un enthousiasme sans précédent. Juste retour des choses : Advent Children est un cadeau qui leur est rendu par Square Enix. Ils l’ont désiré, ils l’ont eu.
Final Fantasy VII Advent Children profite de l’immense talent des graphistes de la branche Visual Works de Square Enix pour devenir un époustouflant film d’action en images de synthèse : ce qu’il s’autorise techniquement, il se l’autorise aussi graphiquement, avec une mise en scène nerveuse et innovante. Tournant peut-être à l’excès, il n’en reste pas moins un produit quasi-révolutionnaire car flottant entre le cinéma et le jeu vidéo. Même s’il s’agit d’un film dédié aux fans, son succès a été énorme partout dans le monde et il a même conquis un public extérieur. Ainsi, Libération parle d’une « grande beauté confuse », tandis qu’Arte le décrit comme « un univers esthétique totalement inédit et passionnant », « déchainement d’instants de bravoure absolument spectaculaire ». Square Enix a d’ailleurs reçu plusieurs récompenses et a été invité à présenter son œuvre lors de festivals, dont la prestigieuse Mostra de Venise, mais aussi Zone05 et le Carrefour de l’animation à Paris.
Malheureusement, Advent Children n’est pas sorti au cinéma. Il n’a été projeté en salle qu’à l’occasion des festivals mentionnés ci-dessus. Square Enix a directement publié le film en DVD et UMD vidéo (pour PSP). En France, c’est Columbia Tristar qui s’est chargé de la publication, dans une version entièrement doublée en français. Une édition collector sortie quelques mois plus tard proposait quelques bonus intéressants, notamment un roman écrit par le scénariste du film. Enfin, en 2009, Square Enix a lancé une version longue sous-titrée Complete, au format Blu-ray. Trente minutes supplémentaires permettent notamment de découvrir certaines facettes négligées de l’histoire originale, et des bonus inédits sont inclus, dont une OAV racontant l’histoire de Denzel.
Distribution :
– Cloud : Takahiro Sakurai (JP), Steve Burton (EN), Tanguy Goasdoué (FR)
– Tifa : Ayumi Itô (JP), Rachael Leigh Cook (EN), Jessica Barrier (FR)
– Kadaj : Shôtarô Morikubo (JP), Steve Staley (EN), Paolo Domingo (FR)
– Rufus : Tôru Ôkawa (JP), Wally Wingert (EN), Adrien Antoine (FR)
– Reno : Keiji Fujiwara (JP), Quinton Flynn (EN), Jean-Christophe Parquier (FR)
– Rude : Taiten Kusunoki (JP), Crispin Freeman (EN), Bruno Magne (FR)
– Yazoo : Yûji Kishi (JP), Dave Wittenberg (EN), Volodia Serre (FR)
– Loz : Kenji Nomura (JP), Fred Tatasciore (EN), Gilles Morvan (FR)
– Vincent : Shôgo Suzuki (JP), Steven Blum (EN), Raphaël Cohen (FR)
– Barret : Masahiro Kobayashi (JP), Beau Billingslea (EN), Michel Vigné (FR)
– Cid : Kazuyuki Yamaji (JP), Chris Edgerly (EN), Bruno Ouzeau (FR)
– Yuffie : Yumi Kakazu (JP), Christy Carlson Romano (EN), Caroline Combes (FR)
– Cait Sith : Hideo Ishikawa (JP), Greg Ellis (EN), Emmanuel Garijo (FR)
– Red XIII : Masachika Ichimura (JP), Liam O’Brien (EN), Fabrice Fara (FR)
– Marlene : Miyû Tsuzurahara (JP), Grace Rolek (EN), Camille Timmerman (FR)
– Denzel : Kyôsuke Ikeda (JP), Benjamin Bryan (EN), Simon Koukissa (FR)
– Tseng : Jyunichi Suwabe (JP), Ryun Yu (EN), Fabrice Fourreau (FR)
– Elena : Megumi Toyoguchi (JP), Bettina Bush (EN), Lucille Boulanger (FR)
– Fille : Rina Mogami (JP), Andrea Bowen (EN), Alexandra Pic (FR)
– Reeve : Banjô Ginga (JP), Jamieson Price (EN), Philippe Catoire (FR)
– Zack : Kenichi Suzumura (JP), Rick Gomez (EN), Fabrice Josso (FR)
– Aerith : Maaya Sakamoto (JP), Mena Suvari (EN), Marie-Eugénie Maréchal (FR)
– Sephiroth : Toshiyuki Morikawa (JP), George Newbern (EN), Bruno Choel (FR)