Support : PSP Genre : dramatic progressive action Dates de sortie : – Japon : 18 décembre 2008 – Amérique : 25 août 2009 – Europe : 4 septembre 2009 Equipe : – Réalisation : Takeshi Arakawa, Mitsunori Takahashi – Design des personnages : Tetsuya Nomura – Réalisation cinématiques : Takeshi Nozue – Scénario : Harunori Sakemi, Daisuke Watanabe – Musique : Takeharu Ishimoto – Production : Yoshinori Kitase |
Quel fan de Final Fantasy n’a jamais rêvé, à un moment ou à un autre, de retrouver les héros de la série dans un même jeu ? Square Enix a décidé de réaliser ce rêve à l’occasion du 20ème anniversaire de la saga, et ce même si le résultat a accusé une petite année de retard. Ce résultat, c’est Dissidia -Final Fantasy-, un jeu de combat extrêmement intense dans lequel 20 personnages de Final Fantasy, 10 « gentils » et 10 « méchants », prennent à nouveau les armes dans une aventure inédite. Plutôt que de réunir le plus de personnages possibles dans un même jeu, les développeurs ont décidé de choisir un protagoniste et un antagoniste pour chaque épisode afin de recréer une histoire capable de reprendre les grandes thématiques de la série. La plus simple, le combat entre le bien et le mal, sert de fil conducteur.
Cosmos, déesse de l’harmonie. Chaos, dieu de la discorde.
Depuis leurs lointains royaumes, les deux divinités consumèrent
les vies de nombreux combattants dans une guerre terrible.
Cosmos et Chaos étaient de force égale. A cette époque, beaucoup pensaient que
le conflit durerait pour toujours, mais…
L’équilibre fut brisé. Ceux qui répondirent à l’appel de Chaos firent montre d’une force inépuisable.
Sous leurs assauts incessants, les guerriers se battant au nom de Cosmos tombèrent l’un après l’autre.
Ce conflit qui durait depuis des millénaires était sur le point de tourner en faveur de Chaos.
Le monde, dévasté par cette guerre, plongeait dans un tourbillon de désespoir.
Le destin des derniers guerriers est sur le point d’être scellé.
Dissidia est un jeu de combat contextuel : deux personnages s’affrontent dans une arène, mais le joueur possède une totale liberté de mouvement, comme s’il s’agissait d’un jeu d’action à la troisième personne. Il peut ainsi adopter un style de jeu différent selon ses préférences, mais aussi selon les compétences du personnage qu’il incarne. Certains héros, tels que Cécil ou Cloud, excellent dans les attaques rapprochées, mais d’autres, Terra par exemple, utilisent de la magie et doivent donc garder leurs distances. Comme la tradition le veut, chaque personnage (allié ou ennemi) dispose d’une attaque extrêmement puissante, qu’il est possible de déclencher en récoltant des orbes d’énergie EX disséminés sur le champ de bataille. Dissidia reprend d’ailleurs fidèlement les attaques originales.
Le système de combat, malgré son aspect particulièrement spectaculaire, demande un soupçon de stratégie. En effet, le joueur ne peut infliger de dégâts à son adversaire que s’il a accumulé assez de points de Bravoure en l’attaquant avec la touche rond. Le nombre de points amassés correspond à la puissance de la vraie attaque ensuite délivrée avec le bouton carré. L’ennemi pouvant lui aussi réduire les points du joueur, il est nécessaire de se défendre correctement et de choisir avec minutie le moment de son assaut. Chaque personnage possédant son propre style de jeu, un temps d’adaptation est demandé en passant de l’un à l’autre, et ce même si certains sont plus faciles à manier que d’autres. Si le jeu semble très orienté vers l’action, il demande aussi de faire preuve de beaucoup de stratégie.