Le jour tant attendu est enfin arrivé : Final Fantasy VII Rebirth est officiellement disponible aujourd’hui sur PlayStation 5 ! À cette occasion, une nouvelle bande-annonce a été publiée. Mais puisque le jeu est disponible, à quoi bon s’infliger encore une vidéo qui en montre probablement trop ?
Ayant la chance d’avoir pu commencer mon aventure avec quelques jours d’avance, je me permets de partager quelques impressions (sans spoilers) à partir des trente premières heures de FFVII Rebirth. Un avis forcément provisoire, que je développerai le moment venu dans un test plus détaillé.
FFVII Rebirth est un jeu massif et impressionnant, pour ne pas dire ébouriffant, où l’exploration et la découverte sont au cœur même du gameplay. Chaque nouvel environnement est un terrain de jeu énorme permettant aux développeurs d’approfondir l’univers de FFVII. Certes, en reprenant les codes du monde ouvert sans en être vraiment un, il accuse quelques répétitions et facilités, mais la fluidité des déplacements ainsi que la diversité des activités (dont les mini-jeux addictifs) et des ambiances rendent l’expérience proprement grisante.
Plus encore que dans Remake, l’impression de nouveauté est omniprésente : les grands moments du FFVII d’origine sont une trame à partir de laquelle les séquences ont été grandement réinventées, et les activités secondaires donnent l’impression d’un jeu totalement nouveau. Quand Rebirth revient sur les pas de FFVII, il le fait avec grand soin, mais il est certain que la place occupée par les activités secondaires peut rendre la narration trop diffuse. Il se rattrape en mettant plutôt bien en avant les relations entre ses personnages jouables. De Remake, Rebirth a gardé les contrastes audacieux de ton. En plus des moments sérieux, il se permet d’aller encore plus loin dans le gag et les raccourcis spectaculaires. Il faut accrocher au parti pris, mais cela donne lieu à un jeu décomplexé qui fait souvent rire et sourire.
Rebirth arbore aussi un habillage audiovisuel remarquable, forcément plus varié et coloré que Remake. Sans être à la pointe de la technologie, il offre de très beaux environnements sauvages et des villes denses et vivantes, le tout sur une bande originale éclectique et soignée. Naturellement, il est regrettable de devoir choisir entre 30 IPS avec un affichage net et 60 IPS avec un affichage légèrement flou. C’est là la grande faille technique de Rebirth : le mode 30 IPS est le seul permettant de profiter de toute la finesse des graphismes luxuriants. Face à un jeu aussi énorme, il apparaît plus évident que jamais qu’il était judicieux de séparer l’expérience en plusieurs épisodes.
Si Rebirth est aussi abouti, c’est parce qu’il repose sur les bases solides de Remake. On rêve déjà du troisième et dernier jeu ! Un grand bravo à l’équipe de développement de Final Fantasy VII Rebirth, qui a enfin pu créer la grande œuvre d’aventure dont ils semblaient rêver depuis des années.
Bon jeu à toutes et à tous !