Comme vous le savez, Square Enix a récemment accueilli quelques journalistes du magazine américain Game Informer dans ses bureaux japonais pour les laisser tester Final Fantasy XV. Outre le copieux dossier de leur édition papier, ils alimentent depuis quelques jours leur site Internet avec des vidéos et informations exclusives et des interviews. Hier, ils ont consacré une partie de leur dernière émission en ligne à leurs impressions sur FFXV. L’occasion d’avoir un premier avis extérieur sur le tout début du jeu et d’obtenir quelques informations sur certains points précis dugameplay. Vous trouverez ci-dessous un résumé de certaines de leurs explications.
La qualité des graphismes
Les journalistes ont noté que l’un des sujets faisant le plus parler les gens depuis le début de leur dossier est celui de la qualité des graphismes du jeu dans leurs vidéos exclusives, par exemple dans l’aperçu du premier chapitre. Ils tiennent à rappeler qu’il s’agit de séquences tirées de la version pré-bêta, qui ne représente pas l’état final du jeu. En termes de localisation, seule la toute première cinématique avait des voix en anglais, le reste étant totalement en japonais, et souvent sans sous-titres traduits. En vérité, ils ont été surpris que Square Enix les laisse enregistrer autant de vidéos, y compris dans des endroits où les visuels étaient clairement inachevés. Il est très rare que des éditeurs laissent faire une telle chose sur un produit en plein développement, mais ils interprètent plutôt cela comme un signe de confiance de la part des créateurs. « Il leur reste encore cinq mois », précise l’un des journalistes, mais il tient à ajouter que ce n’est pas non plus une garantie que tout ira bien. Nous pourrons juger lors des prochaines apparitions publiques du jeu sous forme jouable.
La nature réelle du monde ouvert
Les journalistes ont principalement pu tester le chapitre 1, et en évaluent la durée à 2 ou 3 heures. Notant que FFXV est souvent présenté comme un « monde ouvert » à la Assassin’s Creed ou Skyrim, ils expliquent néanmoins que le jeu est plus linéaire que cela. Pour résumer, l’aventure est toujours guidée par l’histoire principale, mais la liberté proposée entre deux moments du scénario est plus grande. Il est tout à fait possible de suivre simplement l’histoire, mais le jeu permet également de sortir des sentiers battus pour arpenter les vastes décors. Il existe quelques quêtes secondaires, mais le joueur n’est jamais assailli par une multitude d’activités à remplir pour conquérir la carte. Une chasse au monstre est par exemple disponible dans la première zone habitée (la station-service Hammerhead), et il est possible d’explorer une mine faisant office de donjon. Pour résumer, leur impression est que ce n’est pas autant d’un monde ouvert qu’ils pouvaient l’imaginer.
La conduite de la voiture
Les possibilités offertes lorsqu’on se trouve au volant de la Regalia sont assez mystérieuses depuis un moment, notamment dans le cas du mode manuel. Selon les journalistes de Game Informer, qui ont pu l’essayer, une sorte de « force » maintient la voiture sur la route, mais elle n’est pas non plus sur rails pour autant. Il est tout à fait possible de sortir de la route, à condition d’insister, mais la voiture est naturellement attirée vers elle. Les journalistes expliquent cependant que cela fait partie du concept deroad trip décontracté du jeu : cet « aimant » permet au joueur de ne pas se sentir trop oppressé à l’idée de surveiller en permanence ce qui se trouve devant lui, et donc de tourner la caméra à volonté pour regarder le paysage et apprécier le voyage. Et cela, d’autant plus que les trajets en voiture sont apparemment assez longs. Mais pas statiques, puisque les personnages ont des réactions et discutent par exemple entre eux (sans oublier le fait qu’on peut choisir la musique de fond grâce à la radio). Les journalistes réservent encore leur avis sur ce point, car les dialogues n’étaient qu’en japonais et que le développement est encore en cours.
Au sujet des Tomberrys
Un dernier point au sujet du bestiaire : dans une interview récente, Hajime Tabata a indiqué qu’il n’y aurait pas de Tomberrys dans le jeu, ce qui a surpris les journalistes de Game Informer puisqu’ils en ont vu un lors de leur séance de test. Il n’était pas présent dans le jeu en lui-même, mais ils ont pu accéder à un menu de visualisation dans lequel se trouvait la petite créature, et ne savent donc pas vraiment quoi en déduire. Pour l’instant, ils ne souhaitent pas contredire Tabata et restent sur l’idée qu’il n’y aura pas de Tomberrys dans le jeu. Affaire à suivre…